Le 8 juillet dernier, un membre de notre équipe a eu la chance de vivre la même expérience qu’un voyageur en temps de pandémie à l’aéroport international Montréal-Trudeau (YUL). Cette visite guidée, organisée par les compagnies aériennes Delta, KLM et Air France en collaboration avec Aéroports de Montréal (ADM), avait pour but de présenter aux participants les mesures de précaution prises contre la COVID-19 ainsi que les nouveaux protocoles en leur faisant suivre le même parcours qu’un voyageur. Julien Lachance, analyste et gestionnaire de compte dans notre équipe de partenariats stratégiques, nous a parlé de son expérience lors de cette visite qu’il a trouvée très rassurante.
L’arrivée
Dès son arrivée à l’aéroport, Julien a été impressionné par les précautions prises contre la COVID-19. Tout d’abord, seules les personnes ayant une carte d’embarquement peuvent entrer dans le terminal; les familles et amis qui viennent y déposer ou chercher un voyageur doivent rester à l’extérieur. De plus, à l’entrée, la température des voyageurs est prise pendant qu’ils font la file. Cette file mène à un comptoir où un employé, derrière un plexiglas, demande aux voyageurs de se laver les mains, leur donne un masque (dont le port est obligatoire) et leur pose des questions pour savoir s’ils ont des symptômes du virus, entre autres. Si le détecteur de température a détecté une température anormalement haute chez quelqu’un, cet employé en est avisé et la personne est dirigée vers une autre pièce appelée la « zone de cooling ». Dans cette salle, les voyageurs peuvent prendre le temps de se refroidir; comme c’est l’été, il est possible qu’ils ne soient pas fiévreux mais qu’ils aient tout simplement chaud. On leur donne donc 10 minutes pour retrouver leur température normale, puis leur température est prise à nouveau. Si celle-ci est encore trop haute, on leur donne encore 10 minutes pour se rafraîchir, période après laquelle une troisième et dernière lecture de leur température est faite. Si elle est encore supérieure à 38 °C, la personne ne peut pas se rendre plus loin dans l’aéroport. Il a été précisé pendant la visite que cela n’arrive pratiquement jamais. Julien a trouvé très rassurant de savoir que personne dans l’aéroport ne fait de fièvre.
Les bornes libre-service
Les bornes libre-service d’enregistrement servant à imprimer les cartes d’embarquement, pour leur part, ne doivent pas être touchées par les voyageurs. Il y a un représentant d’une ligne aérienne à chaque borne; ce sont eux qui s’occupent de toucher l’écran. Les voyageurs n’ont qu’à numériser leurs documents. Toutefois, si vous souhaitez gagner du temps et éviter des contacts non nécessaires, il est possible d’effectuer votre enregistrement en ligne jusqu’à 24 heures à l’avance. Vous pourrez ainsi avoir votre carte d’embarquement sur votre téléphone et sauter cette étape à l’aéroport.
Le point de contrôle de sûreté
Aux points de contrôle de sûreté à YUL, les bacs dans lesquels il faut déposer ses articles personnels avant de franchir le portique de détection de métal sont assidûment nettoyés entre chaque utilisation. Un employé est entièrement dédié à cette tâche. De plus, les fouilles manuelles se font plus rares.
La porte d’embarquement
L’embarquement à bord de l’avion se fait par zones. C’était déjà le cas avant la pandémie, mais auparavant, les passagers ne respectaient pas toujours les consignes et attendaient debout devant la porte qu’on appelle leur zone à embarquer. Aujourd’hui, ce protocole est appliqué plus strictement et les employés n’hésitent pas à leur demander de se rasseoir si ce n’est pas leur tour. L’embarquement se fait en commençant par l’arrière de l’avion, en terminant par l’avant. Aussi, à la porte, il faut numériser ses documents soi-même en passant par un trou dans un plexiglas.
Autres choses utiles à savoir
- Les salons VIP sont temporairement fermés. Pour connaître quels commerces (restaurants, magasins, etc.) sont également fermés, consultez cette page web.
- Il n’y a pas de service d’alcool à bord des avions pour le moment.
- Nous vous recommandons de porter les masques fournis par l’aéroport car ce sont de vrais masques médicaux, contrairement à ceux en tissu.
- Pour connaître les conseils aux voyageurs d’ADM, visitez leur site web.
Cette visite guidée nous a énormément rassurés quant au niveau de risque de voyager durant cette période de crise sanitaire. Julien a même admis se sentir plus à l’abri du virus à l’aéroport qu’à l’épicerie! Les mesures sont beaucoup plus strictes et n’ont pas du tout été assouplies depuis le début de la pandémie, contrairement à d’autres lieux publics. De plus, lors de la visite, l’aéroport était plutôt vide; notre analyste dit avoir croisé une quarantaine de voyageurs seulement en deux heures, ce qui facilitait la distanciation sociale. Bref, si vous devez voyager durant la pandémie, vous pouvez vous rendre à l’aéroport en toute confiance! Toutefois, soyez tout de même très prudent et informez-vous bien des protocoles en vigueur à bord, qui varient selon la ligne aérienne, ainsi qu’à votre destination.